L’idea de’pittori, scultori et architetti., del cavalier Federico Zuccaro, divisa in due libri…
In Torino, Agostino Disserolio 1607 . Un vol. In-folio de pp. 10, 1 f. blanc, 55 pp. (4) 86 (6).
Vélin souple du temps.
« Federico Zuccari naquit à Sant’Angelo in Vado, dans la région italienne des Marches. Peintre de
talent, il était frère cadet de Taddeo Zuccari, et fut son élève à Rome. Ils travaillèrent ensemble à de
grandes réalisations. Après un différend avec les autorités religieuses qui lui avaient commandé la
peinture de la voûte de la chapelle Pauline du Vatican, il fut banni de Rome en 1581. Il poursuivit son
œuvre à Mantoue à la cour des Gonzague, à Turin, à Parme, et à l’étranger : en Hollande, en France et
en Espagne où il fut appelé par Philippe II pour décorer l’Escurial. Après avoir été autorisé à revenir à
Rome, il fut nommé « Principe de l’Académie de San Luca ». Aussi théoricien de l’art de la peinture,
les conférences qu’il y donna à l’Académie furent à l’origine de son ouvrage « L’idea de’pittori,
scultori, et architetti », qui constitue selon Sydney Joseph Freedberg le meilleur exposé de la doctrine
maniériste de la peinture. Il mourut à Ancône en 1609.
Inspiré à la fois par la lecture thomiste d’Aristote et par le néo-platonisme florentin, Zuccaro, écrit
Panofsky, « consacre, pour la première fois, un livre entier à l’étude d’un problème purement
spéculatif qui se résume à la question suivante : comment une représentation artistique est-elle en
général possible ? »
Cicognara 245. « della più grande rarità.. » Schlosser. Die Kunstliteratur p. 388 et suiv. (1924)
Sergio Rossi. Idea e accademia. Studio sulle teorie artistiche di Federico Zuccaro. (1974)
Giffi Elisabetta « Federico Zuccari e la professione del pittore », 2023
Carole Talon-Hugon. Les théoriciens de l’art (2017), pp 722-23
Euros 3.500